Entrée en scène plutôt discrète ^^

Professeur Nombre de messages : 60 Age : 44 Date d'inscription : 21/04/2008

"Pas ce soir, chérie, j'ai une migraine. Sors nous de là et laisse les agoniser en paix... si je puis dire..."

il tenta de se relever doucement, se tenant la tête mais retomba sur le sol, épuisé...

"J'apprécierai bien un peu de verdure et de grand air... "

Un instant elle resta stupéfaite. Il ne semblait pas se soucier de leur mort. Voyant dans quel piteux état il était, elle se concentra, et fit apparaître l'une de ses plus grandes réussites : après avoir vu au cinéma le Seigneur des Anneaux, adaptés de Tolkien, elle avait reproduit à l'identique la Terre du Milieux. Elle les fit apparaître dans la comté, dans une verte prairie.
Les agresseurs, transportés avec eux, étaient maintenant couverts de bandages. Elle s'assit en tailleur à coté de Jonathan, baissa la tête et ferma les yeux.

Professeur Nombre de messages : 60 Age : 44 Date d'inscription : 21/04/2008

"Tu as eu peur ?"

Il restait allongé, la tête au sol, quelques douleurs se faisant ressentir au niveau de la nuque et du crâne. Il n'attendit pas la réponse d'Ysambre, il lui frôla la main avec la sienne et tenta de la rassurer.

" La vie n'est pas toujours rose et tu as su te défendre comme il faut. Merci en tout cas d'avoir suivit mes demandes, on forme une belle équipe. "

Elle se mit debout et commença à faire les cent pas. Sans qu'elle s'en aperçoivent, de lourds nuages d'orages, pourpres et noirs, menaçants, commencèrent à s'amonceler au dessus d'eux.

- Je m'étais promis de ne plus tuer. C'est pour ça que je vis seule, que j'évite les humains. Je ne peux pas me contrôler ! Ce monde obéit à la vitesse de la pensée et je ne peux saisir toutes mes pensées. le cerveau est bien trop complexe. Je devrais partir. Je vais te ramener à l'institut, puis je partirais. C'est plus prudent.

Disant cela, elle s'approcha de Jonathan, s'accroupit à son coté, et commença à se concentrer.

Professeur Nombre de messages : 60 Age : 44 Date d'inscription : 21/04/2008

"Ils nous ont agressé, n'ont pas voulu discuter et on décidé de nous tuer : si le dialogue s'était instauré, nous ne les aurions pas tuer mais actuellement, je ne me reproche rien si ce n'est que tu ais pu te blesser et que mon mal au crâne persiste."

il lui posa une main sur l'épaule et tenta de se relever

"Je ne veux pas partir maintenant. Je veux profiter du paysage et passer un peu de temps avec toi. Nous devons vivre avec nos erreurs, les analyser... Fuire ne servirait à rien, nous devons constater."

il tenta de se relever, faillit tomber, arracha sa chemise et alla la plonger près d'un étang (sans se soucier du possible orage) et les posa sur ses épaules meurtries.

Saisie, elle l'observa. Il ne parlait pas avec froideur, contrairement à ce qu'elle pensait. Il avait l'air dur, mais elle devinait que ces morts ne le laissait pas indifférent. Notant au passage l'usage du verbe constater, elle le prit au pied de la lettre, et alla s'agenouiller auprès de chacune de ses victimes. Seul le minotaure, désormais revenu à sa forme primitive d'adolescent dégingandé, ne respirait plus.

- Ils sont vivants Jonathan. Sauf le plus jeune.

D'un geste brusque, elle les renvoya dans le monde réel. La vue de leurs corps inconscients la troublait.

- J'ai pris du plaisir à le tuer.

Elle énonça cette constatation à haute voix, analysant l'impact que cela avait sur elle.

- Et maintenant je le regrette.

Professeur Nombre de messages : 60 Age : 44 Date d'inscription : 21/04/2008

" Un acteur ne peut revenir en arrière quand il vient d'oublier son texte ou qu'il a produit une erreur de mise en scène. Il doit continuer, se servir du passé pour éviter de nouvelles erreurs mais continuer. "

Torse nu, il s'allongea sur l'herbe, il commença à pleuvoir. Les calpotis se faisaient entendre sur l'étang.

Une larme coula sur sa joue, qu'elle essuya d'un geste rageur. Elle se leva, se tourna vers Jonathan, et se mit à crier :

- Mais je ne suis pas une actrice ! Je sis vraie, j''existe, je suis la ! Et lui aussi il était vivant, il existait... ou bien tout cela n'était que le fruit de mon imagination ? je ne sais plus, les frontières s'estompent...

Le brouillard commença à se lever, montant du sol et envahissant tout. Ysambre, perdue, ne savait s'il fallait s'assoir ou courir, ne savait plus rien. Une autre larme coula sur sa joue, bientôt suivie d'une autre, et encore une. La rage céda à la tristesse et au remord.

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Il se rassit, se tourna vers elle et lui déclara :

"Je suis désolé, je n'aurais pas du effectuer de justification. "

il se retourna vers l'étang et décida de ne rien dire, quelques minutes plus tard, il se leva et s'approcha d'Ysambre. Il lui caressa le visage et tenta de lui sourire

" Tu n'es pas toute seule à avoir tuer quelqu'un, je l'ai fait aussi. Nous sommes pleins de ce cas alors évite de pleurer, je n'aime pas voir ça, "c'est un effet oignon" détestable pour ma pupille gauche. regarde, elle bouge !"

il fit bouger ses yeux afin de la faire rire

Elle lui sourit timidement, lui tend sa main.

- Tu veux bien t'asseoir à côté de moi et me tenir la main ?

Aussi brusquement qu'elle avait commencée, la pluie se calma, sans disparaître tout à fait, les nuages s'espacèrent et quelques timides rayons de soleil vinrent allumer des arc-en-ciel autour d'eux.

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"Du moment que tu ne la sers pas trop au point de me broyer l'avant-bras, je veux bien."

il s'assoit près d'elle comme elle le souhaitait et regarde le ciel changé.Il s'amuse avec els doigts d'Ysambre, craque un peu du dos, son ventre fait un grondement. Il éclate de rire et s'allonge.

- Pourquoi ris-tu ?

Elle le regarde, s'allonge près de lui, la main toujours dans la sienne. Elle regarde le ciel avec lui. Elle transforme un nuage pour lui donner la forme d'un dragon en plein envol, s'enroulant autour d'un deuxième dragon. Les modifications se font au fur et à mesure qu'elle les imagine. C'est comme si elle dessinait dans le ciel. Elle prend son temps, s'applique. Cela l'apaise. En même temps, elle reste très consciente du corps de Jonathan près d'elle.

Professeur Nombre de messages : 60 Age : 44 Date d'inscription : 21/04/2008

"Il semblerait que j'ai faim, mon ventre réclame une oreille ou une cuisse de bovin. tu crois que le jeune minotaure est encore bon après une cuisante défaite et en son état actuel ?"

il se releva un peu, se frotta le cou avec la main restante et se tourna vers Ysambre.

"J'ai parfois l'apétit vorace mais... (regarde les jambes d'Ysambre) j'ai peur de te faire mal. "

Elle sourit puis fronce les sourcils, faussement offusquée :

- Alors je ressemble à ce minotaure ? eh bien merci !

Puis elle éclate de rire.

- De toute façon, je l'ai éjecté. Tout ce que je pourrais faire apparaître ici n'aurait pas une durée de vie très longue, donc ne te rassasierait pas. Mais nous pouvons retourner dans le "monde réel", et chercher de quoi manger.

Elle a faim aussi, mais elle apprécie d'être un temps ici avec lui, sans aucune présence humaine alentour.

Professeur Nombre de messages : 60 Age : 44 Date d'inscription : 21/04/2008

"Oui, voler un sandwich à une vieille épicière grabataire ou aller dans un restaurant huppé et tout brûler au moment de l’addition. Ah qu'il fait bon parfois avoir des pouvoirs et séduire des jolies filles sans montrer ses muscles saillants ou chanter une sérénade. J'en suis d'ailleurs incapable tant j'ai peur de casser les oreilles de mes voisins donc de toi, donc de la jeune fille que je drague, que je tente de faire rire, qui m'amuse et que..."

A ces mots elle éclate de rire, ne pouvant plus réfréner son hilarité. Son fou rire se poursuit, il ne s'arrête plus.

Qu'il est bon d'avoir enfin une compagnie humaine autre que celles qu'elle s'invente.

Il n'a pas vraiment répondu, elle ne se sent donc pas tenu de "rentrer". Elle réponds tout de même, une fois son souffle repris :

- Je vote pour le sandwich, je n'ai pas de fringues chics pour le restaurant.

Elle rougit en repensant à la manière très explicite dont il a qualifié leur entente.

*... drague... il me drague... oh mon dieu, autant que je m'en souviennes c'est la première fois que ça m'arrive !*

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"Bien, profitons d'un calme plat dans ce monde sans orques et elfes noirs à grand-pieds-poilus puis allons nous jeter dans une baraque à frites afin d'emplir nos estomacs de denrées malheureusement périssables. "

Il se lève et marche un peu. Il se penche, défait ses chaussures et pieds nus s'approche d'un arbre et y grimpe.

"Vue splendide, dommage que tout cela soit faux sauf nous deux. "

- Ici, n'est ce pas plutôt nous qui sommes faux ?

Elle sourit, et d'un geste de la main, elle se retrouve vêtue d'une robe bleue pâle aux manches pendantes, au bustier ajusté, avec sur les hanches une lourde ceinture de cuir noir. Ses cheveux sont attachés lâchement en arrière, et de petites tresses parsèment sa chevelure. Jonathan se retrouve lui dans une tunique et des chausses dans les tons bruns, une ceinture lui ceignant les reins, des hautes bottes de cuir montant jusqu'à ses genoux. Deux vêtements qu'elle a imaginé en se basant, une fois encore sur ces films de Peter Jackson qui lui ont tant plu. De vieux films, mais magnifiques.

- Et voila. Nous sommes aussi faux que ce paysage. Tu es très beau en elfe...

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"Je ne me considère pas elfe, mes oreilles ne sont pas comme il faut, j'ai bien peur. "

il descend de l'arbre, enlève sa tunique et se retrouve en sous-vêtement.

"Une baignade s'impose."

il lui sourit, lui fait signe de venir et entre sans trop de difficultés dans l'eau

"Une morue suceuse de sang, n'est pas à l'intérieur, rassure moi ?"

- Oh non, mais si tu aimes, j'ai mieux...

Aussitôt la petite mare se transforme en un amas de sangsue. Elle rit.

- Ou bien ça.

Le lac redevient d'eau pure et claire, dans laquelle se dresse aussitôt après un immense poulpe. Un poulpe avec des dents. Qui éclate soudain en milliers de bulle de savon qui viennent se poser à la surface de l'eau. En un clin d'oeil Ysambre se retrouve vêtue d'un maillot et en s'avançant dans l'eau devenue agréablement chaude, elle glisse malicieusement :

-Personnellement, je la préfére ainsi, pas toi ? ou bien aimais-tu tant les bestioles bizarres qu'il faille que je t'en réinvente une ?

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"Je suis plutôt ici pour la détente, une poulpe géante ou des sangsues me font moyennement plaisir. "

fais quelques brasses

"Je crois que je t'aime bien : la quantité de belles possibilités que tu peux créer ne sont que pur émerveillement à mes yeux."

il tente de faire le poirier mais se fait très vite mal

"Je crois que la nage indienne me suffira amplement plutôt que de tenter de faire le malin."

Il jette un oeil au corps musclé et fin d'Ysambre

Elle plonge d'un coup sous l'eau, en un arc de cercle gracieux. Quand elle remonte, elle lisse ses cheveux en arrière, bat des pieds pour se maintenir à la surface, puis revient vers Jonathan qu'elle a dépassé.

- C'est vrai que je peux faire tellement de choses ici. L'eau froide t'aurait-elle fait oublier ta faim ? Si c'est le cas, alors dis moi ce que tu souhaites voir, et si c'est dans mes moyens je le ferais apparaître. De quoi tu rêves ? De vivre une aventure dans la chine antique ? de visité la cité interdite ? Londres à l'époque d'Arsène Lupin ? le Sahara ? Le grand Nord ?

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S'approche d'elle, lui prend les mains dans les siennes et l'embrasse. Remonte l'une de ses mains vers son cou et le lui caresse.

Dans un premier temps, elle le laisse faire. C'est la première fois qu'un homme l'embrasse. Quand sa main vient caresser son cou, pourtant, elle s'écarte légèrement, et détourne la tête. Elle a l'impression que son ventre se tord. C'était si agréable !
Elle remet un peu d'écart entre eux, écart que Jonathan avait comblé un peu brusquement. Elle souffle, dans un murmure.

-Non. C'est... trop tôt. Je ne te connais pas, et tu ne me connais pas non plus.

Professeur Nombre de messages : 60 Age : 44 Date d'inscription : 21/04/2008

"Les baisers sont faits pour ça, non ? On apprend mieux en contact que par simples mots échangés à deux kilomètres de distance. Enfin, c'est mon avis, j'ai peut être tort."

Plonge et nage un peu. se retourne et la regarde

» Plutôt sur le toi, en fait
» L'entrée en matière
» Parce que tous les serpents doivent entrer en scène...