Entrée en scène plutôt discrète ^^

"Oui, j'en ai une demie-douzaine. Charles-Henri le plus grand est beau contrairement à Maurice-Jean qui a quelques soucis de dyslexies et mange sa soupe d'une façon tout à fait détestable..."

lui prend la main et l'emmêne vers un bar à quelques rues de là

"Je rigole, je suis célibataire et je n'ai pas encore trouver la perle rare, chose étrangement dure pour moi qui n'aime pas les huîtres. "

"Je suis arrivé, il y a une semaine et demi à l'Institut où j'enseigne le théâtre pour ceux qui le souhaitent. L'ambiance est sympathique mais il faut savoir parfois recadrer les élèves et même les professeurs car les tensions deviennent très électriques en peu de temps. Il est difficile d'arriver dans un groupe aussi uni et tenter de s'imposer en nouvelle personne. On y arrive avec le temps mais ce n'est pas encore parfait. "

il boit une gorgée de sa bière
"Vous souhaitez me poser d'autres questions sur l'Institut ou sur autre chose ? "

" Je crois me rappeller que l'histoire est la suivante : l'illustre professeur Xavier après une guerre avec magnéto contre le gouvernement américain proposa à Tornade et Wolverine de créer un institut au Canada. Comme l'institut Xavier, le notre aide les mutants à contrôler leur pouvoir et répondre aux attaques terroristes et mutantes néfastes. Une équipe d'enseignants et d'étudiants offrent la possibilité de combattre au sein de leur groupe de combats afin de protéger le monde. C'est très cinématographique comme idée mais c'est pourtant la réalité. Vous êtes la bienvenue."

la regarde et fait attention à ses yeux

" Ma question est la suivante : peut on se tutoyer ?"

" Je suis écossais, en lien avec l'écrivain James Joyce. "

finit sa bière en quelques gorgées

" Ysambre, c'est beau comme prénom. Ca va en tout cas avec ton physique fort agréable. "

" Je pourrais te demander si tu es célibataire mais il serait trop pressant de te poser cette question alors je m'efforce d'en percevoir une autre qui soit plus "normale". Tu viens d'où ? Remarque que cette question ouvre toute possibilité car ce soit d'une région du monde ou de l'hotel où tu as quitté ta chambre ce matin me sont tout aussi intéressant. "

rougit d'avoir dit cela, éclate de rire et s'étire les bras

*Oh bon sang il rougit ! *

Elle éclate de rire, se renverse en arrière sur sa chaise, étends et croise ses jambes.

- Je n'en sais fichtrement rien. Je n'ai aucun souvenir. Enfin si, un seul. Je pense que j'avais environ 15 ans. Avant et depuis... rien. Aucun souvenir. Et je ne cherche pas à en retenir. Donc je ne sais pas depuis combien de temps j'erre, ni quels endroits j'ai traversé. Et je ne dors jamais à l'hôtel. Toujours à la belle étoile ou... la dedans.

Disant cela, elle tapote du bout de l'index son front. Ses yeux gris fixent l'homme nonchalant.

- Tu as de la famille toi ?

" Je n'ai pas revu mon père depuis un bon moment. Ma mère et mon grand-père m'ont éduqué et mon frère a disparu lorsque j'étais plus jeune et comme une surprise, il a juste réappararut deux jours après mon arrivée à l'Institut. Il a toujours su intervenir aux moments où je vivais heureux... C'est catastrophique... Enfin, je bois une bière avec une charmante jeune femme qui plus est est célibataire, orpheline et m'a offert de la bière. De plus, ce qui ne gache pas l'affaire, elle peut simuler dans son esprit un harem et m'y pousser sans ménagement. "

Il sourit et étire ses jambes.

" Simple question technique, enfin, deux questions. La première est la suivante : imaginons cette rue qui nous borde, si vous inventez un monde, vous partez des éléments existants pour en recréer un autre. Ces maisons par exemple, vous permettent de créer une structure de la même taille et même consistance ? Je veux dire, les dégats dans le monde créé influe sur le monde réel ?"

prend une respiration

"la deuxième question, bien que le réglement stipule que je n'ai le droit qu'à une question à la fois : vous faîtes quelque chose ce soir ? "

Jonathan acquiesça et fut heureux de savoir qu'elle n'avait rien de prévu dans la soirée.

" J'aimerai vous inviter à..."

Il n'eut pas le temps de dire sa phrase qu'une chaleur intense commença à lui brûler l'épaule. Un maigrelet d'une trentaine d'années, s'appuyant sur lui, se mit à faire signe à trois autres personnes dont une fille de venir entourer la table où Ysambre et Jo étaient installés. D'une voix nasillarde, il s'exclama :

" Alors, comme ça on roucoule tout en collaborant avec des commerçants humains ? La règle l'interdit pourtant. "

Jo balança son bras pour dégager l'homme et se leva tout en déclarant :

" La règle interdit aussi de me brûler l'épaule et de démolir une invitation au restaurant. "

Jonathan venait d'être poussé en avant par l'un des balourds de la bande qui ne comprenant pas ce qui lui arrivait, se jeta sur Jo. S'approchant de ses oreilles, il hurla dans celles-ci et provoqua chez l'homme à terre une crise de panique assez effrayante, il se mit à courir vers Ysambre alors que les trois autres du groupe tentaient de les encercler.

"Je crois que le gros peut arriver à étouffer un chat en moins de deux."

Quand elle vit Jonathan ouvrir la bouche, en un instant elle fit apparaître une déformation de l'air autour d'elle, l'empéchant d'entendre son cri. Ce qui ne l'empécha pas de lire sur ces lèvres sa réplique on ne peut plus décalée. Même dans cette situation, il plaisantait. Elle secoua la tête, abaissa son écran, et dans un mouvement de colère elle transforma de nouveau le monde. Autour d'eux, un désert de roche. Pas une goutte d'eau dans l'atmosphère, la sécheresse était suffocante. La seule source d'eau que la fille pourrait utiliser serait celle de son corps, au risque de s'affaiblir. Déjà l'un deux était à terre, grâce à Jonathan, et l'autre était hors combat.

- Je vais vous pulvériser, traîtres à votre race ! hurla le maigrichon.

Il projeta une énorme boule de feu en direction de Jonathan. Ysambre, terrifiée, assomée par cette suite d'événement et par la dépense d'énergie, concentrée sur la fille aux cheveux gras qui s'approchait de l'homme à terre, ne put réagir à temps. Elle hurla.

-Jonathan !

Il eut juste le temps de se décaler un peu que son épaule prit feu. Il fit un geste ample qui éteigna le feu mais un énorme trou dans sa chemise en blanche et une douleur intense le mirent davantage en colère. Il se tourna vers Ysambre qui se sentait mal à l'aise, hurla un vague :

" Au prix qu'elle m'a coûté..."

Il lui fit signe de se protéger à nouveau et, tout en hurlant, ses sens se développèrent davantage laissant paraître une musculature plus importante. Il se mit à courir vers l'homme aux boules de feu et hurla de plus en plus fort.

Par son crie, Jonathan eut vite fait de mettre le maigrelet à terre. Celui-ci bien que sous le choc, lui tenait les bras ce qui brûla Jonathan gravement et le fit se sentir mal, d'un seul effort, il approcha son visage de l'ennemi et lui cria de plus en plus fort dans l'oreille. Celui-ci réagit très mal et prit de spasmes, lança en tout sens des boules de feu. Jo' courut vers Ysambre en grand état de fatigue. Un quatrième adversaire avait disparu ou était présent mais invisible...

A bout de souffle, Jo' demanda à Ysambre :

"Peux tu créer un monde plus confiné ?"

"Une belle bête de foire, dis moi !"

Protégeant les oreilles d'Ysambre avec ses mains, il poussa un cri qui ne fit que frémir légèrement l'énormité qui se trouvait devant eux.

"Oups."

Suicidaire dans l'âme, il courut vers le minotaure.

"Jolie ta jupette, chéri."

Le taureau attrapa Jo' et le lança contre une des cloisons.