[Comment le bordel débuta...] - L'arrivée de Lain...

Parce qu'une fois encore, cela me faisait rire... C'est très mauvais, pardonnez-moi, mais je n'ai pas pu résister. (Si après cela vous voulez toujours me confier vos personnages.... Merci TT_TT)

Comment le bordel débuta...

Lain observait la porte du bureau directorial depuis six minutes et quarante-deux secondes comme si elle s'apprêtait à la voir bondir et la mordre. Elle marmonna, tentant de se donner un peu de courage.

- Allez, ils vont pas te bouffer et puis ça sera toujours plus secure que dehors...

Une voix grave demanda, dans son dos:

- Vous disiez ?

Elle se retourna, surprise, sentant le rose lui monter aux joues: elle ne tenait pas à ce que tout le monde sache ce par quoi elle était passée, question de pudeur. Elle dévisagea l'inconnu et se sentit fondre. Il était très grand, fin, musclé, son visage était légèrement androgyne et des cheveux châtains clairs mi-longs lui tombaient devant les yeux qu'il avait d'une jolie couleur noisette. Elle lui donna entre vingt et vingt-cinq ans, ravie de rencontrer des gens de son âge. Bon d'accord, un gens, mais c'était déjà pas mal. Elle répondit, un énorme sourire tendancieux sur les lèvres:

- Je disais que je ne savais pas que j'aurai des collègues canons.

Il lui servit le même sourire en retour avant de lui répondre, mimant l'étonnement:

- Collègues ? Je vous pensais étudiante.

- Je ne suis pas si jeune que ça, répondit-elle en le provoquant volontairement.

- Nous avons des étudiantes de tous les âges, répliqua-t-il, soufflant sur l'une de ses mèches de cheveux qui était venue se placer devant ses yeux.

- Des étudiants aussi, demanda-t-elle, faussement naïve en le regardant droit dans les yeux, laissant volontairement flotter dans ses yeux une lueur atrocement sexy - à son sens. Vous apprendrez très vite que le sens de Lain s'arrête plus ou moins là où commence celui du commun des mortels...

Il allait répliquer mais fut interrompu par un autre jeune homme, qui lui parut légèrement plus vieux, peut-être cela provenait-il de son apparence plus mature. Des cheveux bruns foncés, presque noirs manifestement pas coiffés, des yeux d'un bleu nuit troublant, plus petit que l'autre mais néanmoins relativement imposant, il dégageait un charme plus discret que celui du premier homme dont la beauté était plus... Brutale. Lain se dit que l'adjectif était bien choisit et détailla rapidement sa silhouette fine et son profil gauche qu'elle jugea parfaitement sublime. Décidément, elle allait bien s'entendre avec cette école...

- J'espère qu'il ne vous a pas dit trop d’obscénités, soupira le nouveau venu.

Lain réalisa qu'il s'adressait à elle et, avec un sourire complice vers son nouvel ami, elle assura que non. Il parut relativement - pas dupe: il avait surprit le regard - soulagé et lui tendit la main droite.

- Edward Williams, professeur de sciences, dit-il avec un sourire à croquer.

- ...Lain Hathaway, enchantée.

- Et lui c'est Noah, ajouta Edward avec un air las en désignant l'autre homme qui saluait d'un air très content de lui.

Lain ne put s'empêcher de rire et Noah ajouta, l'air plus sérieux:

- Noah Peter Benjamin Richard Parker.

- Rien que ça, commenta-t-elle, avec un petit sourire.

- Oui, mes parents ont jugé que c'était suffisant.

- Si je vous appelle juste Noah, c'est grave ?

- Il faudra bien que je me résolve à accepter cet affront.

- Vous pouvez le tutoyer, aussi, mais faites attention, il a les mains baladeuses, intervint Edward.

Noah se récria et Lain éclata de rire.

- Je peux vous tutoyer aussi ?

- Cela devrait pouvoir se faire, répondit Edward avec un nouveau sourire qui la fit fondre un peu plus... Puis elle se reprit: pas d'histoires de coeur avec les collègues. Pas d'histoires de coeur tout court, pas après... Tout ça.

- On m'avait caché que je devrais, en plus de donner des cours à des sales morveux, repousser les avances de mes collègues trop empressés, dit-elle avec un sourire malicieux.

- Avec un physique comme le tiens, des avances, tu dois pas en repousser que de tes collègues, remarqua Noah avec un sourire intéressé.

- Bas les pattes, je peux encore choisir de refuser l'offre d'emploi !

- Je t'avais bien dit que tu la ferais fuir, si tu allais la voir avant qu'elle n'aie signé, soupira Edward.

- Vous étiez au courant de ma venue ?

- Il ne parle que de cela depuis ce midi, répliqua Noah, trop content de pouvoir renvoyer l'appareil à Edward.

Lain le considéra d'un oeil interloqué et le Edward en question leva les yeux au ciel avant de déclarer qu'il avait un cour cinq minutes après. Elle était ravie de constater qu'une relation étrange naissait déjà entre elle et ce garçon aux airs de gentlemen anglais.

- Sans rancune, hein, lui hurla Noah.

Ainsi qu'avec Noah, songea-t-elle en levant les yeux au ciel.

- C'est ça, c'est ça, l'entendit-on répliquer.

Lain le regarda s'éloigner puis jeta un oeil à Noah avec un sourire.

- Enfin seuls, s’exclama celui-ci.

- On va dans le premier placard à balais venu ?

- Ca marche, la défia-t-il.

La porte du bureau devant laquelle ils discutaient s'ouvrit soudain.

- Qu'est-ce que c'est que tout ce bordel ?

Elle jeta un oeil surprit à cette tête - bourrue - nouvelle. Une trentaine d'années, peut-être un peu plus, yeux noirs, cheveux noirs, le charme de l'âge et les sourcils froncés, elle se demanda, comme pour Edward et Noah plus tôt, quels étaient ses dons. Elle tourna la tête avec un sourire outré à l'adresse de Noah lorsqu'elle l'entendit répondre à la question de Logan.

- ...Une nouvelle recrue un peu bruyante, assura Noah, pas de soucis, ajouta-t-il.

- Envoie-la chez Tornade: j'ai pas envie de remplir de paperasse, répondit Logan en refermant la porte.

- Charmant personnage, jugea Lain.

- C'était Logan, tu t'y feras.

- Qui est Tornade ?

- La véritable directrice: celle qui fait tout, sourit-il.

- Et que fait... Logan ?

- Il maltraite les élèves.

- Je sens qu'on va bien s'entendre !

Il secoua la tête en comprenant qu'il avait à faire à une drôle de fille et la conduisit jusque devant chez Tornade.

- Le placard à balais est sur la droite, je t'y attend, glissa-t-il avec un sourire sexy.

Lain décida de le refroidir avant qu'on ne se fasse réellement des idées sur son compte:

- Trouve-moi plutôt une bonne bière: s'il n'y a pas de bière ici, je ne signe pas, décréta-t-elle.

Il hocha la tête en disant que cela pourrait se faire, elle répondit qu'elle y allait, ce à quoi il agita à nouveau la tête. Elle frappa à la porte, une voix féminine lui dit d'entrer, ce qu'elle fit. Du coin de l'oeil, elle le vit s'éloigner et sourit en entendant sa dernière remarque, qui lui donna l'impression d'être enfin chez elle:

- Bienvenue à l'Institut Charles Xavier, avait-il dit.

Tu sais ce que j'en dis hein

J'ai pas trouvé les fautes

Rah... bah celle qui m'avait le plus frappée, c'était "main droit" mais je ne la vois plus. C'était quand Edward lui sert la main.

Et puisque t'en parles... "que tu la ferai fuir" Ha!

...Y faut un t à ferait ?... Hah, oui, c'est bien possible oO

Mais non, un 's', ça va avec 'tu' que je sache XD

Ah bon ? Ah ben oui, c'est logique... Tu m'as toujours paru difficile à conjuguer....

XD quel jeu de mot

Joli, hein ? Je sais, je sais.

quelle charmante nouvelle! ^^

Argh... Vous foutez pas de moi =___=

on se fout pas de toi, j'aime vraiment

Va au diable.