X-Men : La Relève
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X-Men : La Relève

Voilà plus de 10 ans qu'un second Institut a ouvert ses portes au Canada, dirigé par Tornade et Wolverine.
 
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 [Où comment Edward décida de rejoindre l'Institut] - Ed

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Lain
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Lain


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[Où comment Edward décida de rejoindre l'Institut] - Ed Empty
MessageSujet: [Où comment Edward décida de rejoindre l'Institut] - Ed   [Où comment Edward décida de rejoindre l'Institut] - Ed Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006, 20:45

Parce que je l'avais dit, promis, encore et encore... Voilà enfin ma maigre trouvaille, désolée =___=.

Edward poussa un soupir et le bouton qui commandait l'ouverture centrale de sa voiture. A vingt-deux ans, presque vingt-trois, sa vie stagnait. Il s'installa au volant, boucla sa ceinture, jeta un oeil dans le rétroviseur et glissa la clé dans le démarreur. Il sursauta en réalisant qu'il avait vu quelqu'un sur la banquette arrière.

Il pivota sur lui-même et dévisagea la jeune femme qui fit de même avec lui, l'air paniqué.

- Qu'est-ce que vous faites-là ?

Ed haussa les sourcils. Lui qui se plaignait du manque de couleur dans sa vie... Il était relativement stupéfait: une inconnue pénétrait dans sa voiture sans qu'il ne voie la moindre trace d'effraction et, en plus, la jeune femme lui demandait qui il était... C'était plutôt énorme, comme situation, ça.

- C'est plutôt à moi de vous poser cette question...

- Vous voyez bien, je me cache.

- Vous allez rire mais non, cela n'était pas si évident que cela...

- Qui êtes-vous ?

Il rit, la situation avait beau être étrange, la jeune femme lui était sympathique.

- On croirait presque que c'est moi qui me suis introduit dans votre voiture !

- Mais je ne suis pas partie avec ! J'aurais pu.

- C'est sûr que, vu sous cet angle, tout s'explique et paraît moins étrange. Comment avez-vous fait ?

Elle parut soudain mal à l'aise. Il ne comprit pas en quoi sa question était plus gênante que la situation. Il voulu le lui faire remarquer mais elle le cloua sur place en criant, soudain absolument paniquée:

- Démarrez ! Vite !

- Pour...

- Roulez, s'il vous plaît !

Edward Williams lu la panique dans ses yeux et renonça à toute forme de discussion. Il démarra, prit à peine le temps de faire chauffer le moteur de sa vieille anglaise capricieuse, embraya, déboîta et enfonça l’accélérateur. Il jeta un coup d'oeil à la jeune femme dans son rétroviseur. Elle était à genoux sur le siège arrière et regardait derrière eux à travers la vitre.

- Asseyez-vous, je ne tiens pas à avoir votre mort sur la conscience.

Elle sursauta violemment et s’exécuta. Ed ajouta, se demandant ce qu'il faisait là:

- Et attachez votre ceinture, s'il vous plaît.

Elle tâtonna un court instant avant de la saisir et de la clipser avec un nouveau regard nerveux derrière elle. Ce qu'il faisait là ? Il n'avait jamais résisté à une demoiselle en détresse. Et c'était peut-être une tare, à bien y songer, ce syndrome du prince charmant.

- Et où va-t-on ?, questionna-t-il avec un soupçon de lassitude dans la voix.

- Chez vous.

- Qui êtes-vous, exactement ?

- Qu'est-ce que ça peut faire ?

Nouvel instant de stupeur. Edward déboîta, passa la quatrième, doubla une voiture et regarda une nouvelle fois son "invitée" dans le rétroviseur.

- J'ai pour principe de ne pas ramener d'inconnues à la maison.

- Méfiant ?

- Je préfère gentleman, rectifia-t-il avec une charmante moue dubitative.

Elle sourit pour la première fois et, dans le rétroviseur, il lui rendit son sourire avant de freiner derrière un semi-remorque. Il surprit un de ses regards nerveux vers l'arrière et demanda, très calmement.

- Nous sommes suivis ?

- Oui.

- Par qui ?

Elle garda le silence, se contorsionnant pour guetter les voitures qui klaxonnaient à présent le transporteur qui avait manifestement décidé de décharger sa cargaison sans se garer. Edward mit le frein à main, regarda sa montre et se retourna vers la jeune femme, appuyant son bras sur l'appui-tête du siège passager.

- Pourquoi vous vous arrêtez ?

Cette panique, dans sa voix qui semblait si fragile... Il eut un sourire un peu étranglé avant de répondre:

- La camion m'empêche d'avancer.

- Doublez-le, répliqua-t-elle, tapant du pied d'impatience.

- Je n'en ai pas envie.

- Pour un prince charmant, vous êtes nul.

- Je n'aime pas ne pas connaître la demoiselle en détresse.

- Les chevaliers servants ne se présentent pas, ils agissent !

- Je ne suis pas un chevalier. Je ne sais pas qui...

- Mais démarrez, bon sang, vous ne voyez pas que...

Elle se tourna à nouveau vers l'arrière, s'arrêta soudainement de l'engueuler et, les yeux exorbités, détacha sa ceinture. Elle tira sur la poignée pour sortir de la voiture, mais, le moteur étant allumé, les portes étaient verrouillées et elle ne put pas ouvrir la portière.

- Qu'est-ce que vous faites ?

Elle ne répondit pas et, après un dernier regard à Edward, disparu pour reparaître de l'autre côté de la porte. Il resta stupéfait. Elle se mit à courir. Devant lui, le camion se mit en branle sans qu'il ne le voie. Il revint à la réalité lorsqu'il se rendit compte que tous les conducteurs le klaxonnaient, lui, cette fois. Il regarda sa portière, vit la jeune femme courir le long de la rue et tourner à l'angle, il remarqua trois hommes en noir qui empruntèrent le même chemin, bien qu'un peu moins rapides, probablement pour cacher qu'ils la poursuivaient.

Son sang ne fit qu'un tour et, sans attendre, Ed se gara et sortit de sa voiture, prenant à peine le temps de la verrouiller avant de courir en direction de la ruelle.

Il pila net lorsqu'il la vit. Elle était encerclée. L'un des hommes la tenait immobile tandis que les deux autres la rouaient de coups.

- Tu vois, en fait, c'était une grave erreur d'essayer de t'échapper.

- Laissez..., elle ne put pas achever sa phrase, le genoux d'un de ses agresseurs lui ayant percuté l'estomac et coupé le souffle.

- Hey !

Les trois hommes se tournèrent comme un seul vers Edward qui, à l'entrée de la ruelle, en avait assez vu pour intervenir.

- T'es qui toi ?!

- Vous êtes fou, allez-vous en, entendit-il crier la jeune femme.

Il souffla, expirant avant d'inspirer longuement, détournant le regard. Il retira son imperméable, afin d'être à l'aise et s'approcha des hommes.

- Vous allez vous faire tuer !

- Alors comme ça, tu le connais, ce petit crétin ?

- Dégage si tu veux pas crever !

- Allez, on s'le fait avant de se charger de cette chère Tara.

- C'est donc ça, votre nom... C'est joli, sourit Ed, avant de se tourner vers le premier des trois hommes qui était déjà sur lui.

Il regarda son poing et sourit en le voyant durcir et devenir aussi dur que du béton armé.

Edward était un mutant. A vingt-deux ans, presque vingt-trois, sa vie stagnait, mais Ed était un mutant. Et il s'apprêtait à sauver l'un des siens, d'après ce qu'il avait pu voir quelques minutes plus tôt.

La mâchoire de son premier adversaire émit un craquement hideux au moment où elle rencontra le poing d'Edward. L'homme s'effondra, assommé par la violence du choc. Tara leva des yeux surpris vers lui: elle venait de comprendre. Le deuxième de ses agresseurs fronça les sourcils un peu plus et, en hurlant, se jeta sur Ed qui fut jeté à terre. Il roula sur le côté, se dégageant du même coup et saisit l'homme par le col, reserrant très lentement ses doigts autour de son cou, presque au point de l'étouffer. Avant qu'il ne meure, il le jeta contre un mur, son bras entier était devenu plomb.

Effaré d'abord, le dernier lâcha enfin Tara et s'approcha d'Edward avec un sourire assuré. Il l'attaqua et Ed eut beau lever son bras gauche et tenter d'en faire un bouclier, rien ne se produit. Le coup le cueillit au creux de l'estomac et le fit suffoquer. C'est le moment que choisit Tara pour disparaître. Edward vit l'espace qu'elle occupait quelques secondes auparavant résolument vide et, les larmes lui montant aux yeux sous les assauts de la douleur, il crut qu'elle s'était enfuie. Il sourit, il avait réussit à la sauver, finalement.

Tara réapparut loin derrière son agresseur, courut vers lui et l’assomma, une brique à la main. Elle se pencha sur Edward lorsqu'elle fut sûre qu'ils étaient hors de combat, tous les trois.

- Ce type avait la capacité d'annuler les pouvoirs des autres autour de lui, expliqua-t-elle.

- C'étaient des mutants ?

- Ils n'étaient pas les seuls.

- Vous allez vous décider à m'expliquer, Tara ?

- ...C'est bien trop compliqué.

- Ne me sous-estimez pas.

- Je ne ferai pas la même erreur deux fois.

Edward sourit et se redressa, récupérant son manteau, sentant la douleur refluer. Il refit un essai et, cette fois, son bras gauche devint massue sans problème. Il sourit, elle avait dit vrai.

- Vous êtes surprenant, constata Tara.

- Vous n'êtes pas mal non plus, répliqua-t-il, un sourire au coin des lèvres.

- ...Et complètement fou, vous n'auriez pas du me suivre.

- Ils allaient vous tuer !

- Oh, mais vous savez...

Elle ne finit pas sa phrase, Edward n'insista pas. Un curieux sentiment au creux du coeur. Comme s'il savait qu'elle s'apprêtait à dire qu'ils la tueraient de toute façon bientôt. Elle était encore à genoux, il lui tendit la main.

- Il faut vous emmener à l'hôpital.

- Ces blessures ont été infligées par des mutants, l'hôpital ne pourra que me poser des questions gênantes.

- Ils vous ont juste tabassée.

- Contente de voir l'importance que ça a pour vous, dit-elle en levant les yeux au ciel.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, s'excusa-t-il.

- Je sais. Mais ces types, ils cognaient plus fort que n'importe qui. Et l'un des deux était capable empêcher la cicatrisation.

- Barbares. Où allons-nous vous soigner ?

- Je vais rentrer à l'Institut.

- L'Institut ?

- L'Institut Charles-Xavier, pour surdoués. Pour mutants, en réalité. J'y enseigne après y avoir été élève.

- ...Où se trouve cet endroit ?

- Au Canada.

Edward ne pu rien lui demander de plus: elle venait de poser ses lèvres sur les siennes. Elle s'écarta.

- Merci pour tout.

Et elle disparu.

La seule chose dont Edward devrait être sûr à propos de cette rencontre, à l'avenir, c'est qu'elle lui avait permit de faire avancer sa vie. A vingt-deux ans, presque vingt-trois, la vie d'Edward Williams venait de prendre un nouveau tour, un tour inattendu: il enseignerait à l'Institut Charles-Xavier. Il en était convaincu.
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MessageSujet: Re: [Où comment Edward décida de rejoindre l'Institut] - Ed   [Où comment Edward décida de rejoindre l'Institut] - Ed Icon_minitimeJeu 19 Oct 2006, 22:05

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