Il attrape son menton et approche son visage du sien. Il la regarde dans les yeux, il scrute, comme s'il cherchait quelques choses. Au bout d'un long silence, il la relâche avec un léger rire. Il se détourne.
"Ouais, j'ai choisit d'être triste, de ne pas en sortir. Mais au fond de toi, avec tes beaux sentiments, tes envies d'aider ton prochain, tes petites bonnes actions qui te font te sentir infiniment humaine, utile... Qu'est-ce que tu sais de tout ça ? Tu es persuadée que la tristesse est une mauvaise chose dont il faut tirer les autres. Tu ne sais pas d'où vient la mienne. Tu ne sais pas à quel point j'en ai besoin, pour ne pas me perdre. Tu n'as pas la moindre idée du mal que tu peux causer en voulant soulager les autres."