Arrivée en pleine nuit [à fermer]

Eliza avait pénétré dans l'institut et avait suivi le premier couloir qui se dressait devant elle, sans savoir où il la menerait.
Finalement elle était arrivé dans la cuisine de l'établissement, ce qui était une assez bonne chose vu qu'elle n'avait pas mangé depuis le matin même.
Il était deux heure du mat et la salle était complètement vide. C'était l'une des raisons pour lesquelles elle avait tenu à arriver aussi tard, elle ne voulait rencontrer personne.
Cela faisait peu de temps qu'elle vivait dans le "monde extérieur" et ne savait vraiment pas s'y prendre avec les gens, qu'ils soient normaux ou mutants.
Elle se coupa un bout de pain, enleva ses gants, alla s'assoir sur une des chaises et commença à manger tranquillement, dans le silence complet.

[libre à tout le monde]

[Mon bishou-chéri, ça te va ? ]

Dorian ne s'attendait pas vraiment à trouver qui que ce soit à cette heure-ci dans la cuisine. Il ne parvenait pas à dormir et mourrait de faim. Etonnant comme il avait faim en permanence, ces derniers-temps... Il faudrait peut-être qu'il en parle avec Kimberley, puisque c'était, apparemment sa prof de maîtrise officielle et que cela avait peut-être un rapport avec ses pouvoirs...

Quoi qu'il en soit et pour en revenir à l'instant présent, Didi-chou appuie sur l'interrupteur, afin de voir un peu plus clair, puisque la jeune fille mangeait pratiquement dans le noir, éclairée par l'un des rayons de la pleine lune.

"...Bonjour ?"

Il se gratte la tête de la main gauche, tout à coup, il y a beaucoup de lumière, du coup, il a les yeux à demi-fermés et il voit encore moins bien qu'avant...

[Oui ton bishou-chéri me va parfaitement lol]

Eliza avait entendu les bruits de pas venant d'un des couloirs mais n'avait pas eut le temps de réagir qu'une lumière aveuglante lui fit fermer les yeux. Elle ne vit plus rien pendant une dizaine de secondes puis réussi à voir tant bien que mal la personne qui avait appuyé sur l'intérupteur.

C'était un jeune homme, surement un élève comme elle, qui apparemment n'avait pas envie de dormir ou était trop affamé pour y parvenir. Entre temps, il l'avait déjà salué,elle était étonée de voir quelqu'un dans la pièce à une heure si tardive.

"Euh... bonsoir. Tu ne dors pas?"

C'était logique qu'il ne dormait pas mais elle était tellement peu habituée à parler avec quelqu'un d'autre qu'un membre de sa famille qu'elle ne savait absolument pas quoi dire. Elle profita de ce moment pour poser son pain sur la table et remettre ses gants, seulement dans le cas où il y aurait un problème.

[ ]

Avec un sourire particulièrement craquant - pour son auteur, du moins -, il désigne son estomac:

"Moi, je voudrais bien, lui, il refuse... Et toi ? Je veux dire.... Je vois bien que tu ne dors pas, hein, mais... Qu'est-ce que tu fabriques ici ?"

....Il la dévisage, quelques secondes avant d'ajouter, sûr de lui:

"...Tu es nouvelle, en plus, non ?"

...Il parle doucement, comme s'il avait peur que sa voix ne résonne dans la pièce et ne réveille qui que ce soit d'autre. Et puis son ventre gargouille très fort, il baisse la tête, horriblement gêné.

"....."

Eliza ne remarqua même pas le bruit qu'avait fait l'estomac du jeune homme, elle était trop occupé à refléchir à se qu'elle allait dire. Peut être quand répondant la vérité elle aurait l'air complètement idiote, ou folle... elle ne savait absolument pas se qui convenait de dire dans ce genre de cas.

*Bon, on garde son calme. Se sont des questions tout à fait normale, je n'ai pas à mentir, je peux dire la vérité sans avoir l'aire d'une pauvre cloche."

Depuis qu'elle vivait dehors elle se parlait souvent à elle même pour se rassurer mais ça n'avait presque aucun effet, elle paniquait toujours autant qunad elle avait une discussion avec un inconnu.

"Je viens tout juste d'arriver. Je préfère arriver quand il n'y a pas beaucoup de monde. J'aime bien le calme, je peux découvrir les lieux tranquillement. Mais bon, je suis contente de rencontrer quelqu'un.
Je m'appelle Eliza, et toi?"

Elle continua à manger son bout de pain tranquillement, en essayant de se détendre.

*Se n'est pas si terrible, ce n'est pas grave si il trouve que je suis débile de dire ça. Pourquoi on ne m'a pas expliquer comment parler aux gens, pourquoi?*

Il garde le silence quelques secondes, la main sur son estomac, lui intimant mentalement de ne plus jamais lui refaire ce genre de chose. Il est soulagé qu'elle n'ait rien entendu et se rend compte - enfin - qu'elle lui a répondu. Alors, refoulant un baillement et se dirigeant vers son placard pour y trouver quelque chose à se mettre sous la dent, il répond, toujours aussi doucement.

"...C'est compréhensible, je me souviens qu'à mon arrivée, je ne voulais croiser personne non plus."

Un yahourt - finalement, il a pioché dans le frigo... - nature dans la main, une petite cuillère dans la même main, il ouvre un placard, à la recherche du sucre. Mettant la main dessus, il se tourne vers Eliza, un grand sourire sur les lèvres.

"Et puis j'me suis rendu compte que les autres étaient pas méchants du tout et ils m'ont même super bien accueilli, alors j'étais heu..."

Il se rend compte qu'il a - encore - l'air idiot. [Je t'aime quand même, cérien *______*]

"...Heu... J'étais content, quoi..."

...Il rougit, même.

Apparemment il n'avait pas compris que ce n'était pas des autres élèves dont elle avait peur mais des bêtises qu'elle risquait de leur dire.
Il avait l'air géné de dire qu'il avait été content que les autres étudiants l'ai bien accueilli, du moins c'est ce qu'Eliza pensa car on lui avait un jour dit que quand on devenait rouge ça voulait dire que l'on était géné.

*On dirai que je n'ai pas encore dit de grosses idioties, il ne m'a pas regardé bizarrement du tout.*

Elle avait fini son bout de pain et alla s'en couper un autre, en même temps elle lui demanda d'une voix tout à fait normal, sans avoir consciance qu'elle pourrait réveiller quelqu'un:

"Tu es arrivé à l'institut quand? Au fait, t'as quel âge?"

A ce moment là, elle se souvint que c'était considéré comme très mal élevé de demander l'âge de quelqu'un quand on ne connait pas bien la personne en question.

*Tant pis, c'est surement pas si grave que ça.*

Lui, ça ne le gêne pas le moins du monde, sortant cette fois vraiment le sucre, tirant la langue - attitude tout à fait superflue, mais Dorian aime le superflu - pour ne pas en mettre à côté, il répond, la voix un peu plus forte:

"...Dix-sept ans. Und toi, t'as quel âge ?"

...Ca a pas du le traverser non plus que c'est pas poli. D'ailleurs, moi, je vois pas en quoi c'est impoli. Alors si je vois pas, Didi non plus. :mrgreen. Il ajoute, se retournant, son yahourt en main:

"...Et je suis là depuis... Oh... Deux ans, déjà. Bientôt trois, en fait."

Cela dit, il mange une première cuillerée de vavourt-nature... <3

Eliza continua à manger son bout de pain quelques instants avant de lui répondre. Elle n'était pas pressée, ce n'était pas une priorité pour elle de discuter avec quelqu'un, elle trouvait qu'il y avait d'autres choses bien plus interressantes à faire que de faire la discussion à la première personne venu.

"J'ai 17 années de vie aussi, depuis le mois d'octobre plus précisement. Puisque tu es là depuis longtemps, j'aimerai savoir si ce n'est pas un peu lassant de rester enfermé ici, dans cet institut du matin jusqu'au soir? Tu n'as pas envie de quitter un peu cet endroit et de vivre ta vie parmi les gens normaux, à l'extérieur?"

Elle avait toujours vécu enfermé chez elle et en avait beaucoup souffert. Elle n'avait pas eut le choix dans le passé, mais maintenant elle pouvait décider de l'endroit où elle se rendrait, peut être que si elle se plaisait ici elle resterait une dizaine d'années. Mais pour l'instant elle se voyait mal rester plus de deux ans maximum dans l'institut.

Il la regarde en levant un sourcil, étonné de sa question. En fait, il n'y a jamais réfléchit. Se hissant sur le comptoir pour s'asseoir, il hasarde:

"Deux ans... Finalement, ce n'est pas grand chose. Pas assez pour s'ennuyer ici, en tout cas. Il se passe des choses différentes tous les jours et... A vrai dire, on est loin d'êtres enfermés."

Il repense à Shape, tout à coup. Et puis à Nick, qu'il n'a pas connu mais dont il a entendu parler.

"...Il y a certaines personnes qui ne se font jamais à l'idée de vivre ici, avec d'autres gens comme eux, différents cependant, mais ils sont finalement assez rares."

Il prend une autre bouchée avant de dire, avec un grand sourire:

"Moi, je m'éclate, en tout cas."

Limite si il lève pas le pouce, ce crétin... Didi-chou, t'as du yahourt au dessus de la lèvre.

Eliza ne put s'empecher d'être soulagé. Si il se passait tout le temps de grands évènements et que l'on avait pas le temps de s'ennuyer, elle se plairait surement ici. L'action, la diversité, ces deux choses étaient nouvelles pour elle et elle les adorait. Depuis qu'elle était parti de chez elle, elle avait l'impression de recommencer à vivre. Seul son pouvoir l'empechait de s'épanouir plainement dans sa toute nouvelle existance. Mais elle apprendrait surement à le contrôler ici.

"Merci."

Il ne comprendrait surement pas pourquoi elle lui disait ça, mais elle s'en moquait un peu. Pourtant, un doute persistait dans son esprit. Il avait parlé de rares personnes qui n'arrivaient pas à s'habituer à la vie dans l'institut, parmi d'autres mutants.

"Il y a beaucoup de personnes différentes ici? Je veux dire, est ce que beaucoup de personnes dans cet institut sont vraiment très différentes des humains normaux dans leur comportement ou leur apparence?"

Elle ne savait pas vraiment si on pouvait la mettre dans cette catégorie ou non. Certe, elle était différente dans son comportement puisqu'elle avait vécu enfermé, mais était elle pour autant si éloignée des gens normaux?

Il lui sourit gentiment.

"Il y a dans ces batiments plus de personnes différentes réunies que sur tout un continent. Mais en général, une fois qu'on est habitué aux démonstrations de pouvoirs, on s'habitue vite."

Il redevient sérieux.

"Des gens qui paraîssent vraiment décalés ? Oui, il y en a quelques uns. Mais personne n'est vraiment hors du ton, parce que la majorité des mutants sont des gens qui ont vécu des expériences abominables, à cause de leurs pouvoirs, justement."

Apparemment, la majeure population qui occupait l'institut était à peu prés normale selon Dorian, en tout cas autant que pouvait l'être un mutant de nos jours, à cette horrible époque dans laquelle elle vivait.

"Et toi, tu fais parti de ces mutants qui ont vécu des expériances abominables à cause de ton pouvoir ou tu as seulement entendu les histoires d'autres mutants qui se trouvent ici?"

Elle n'avait pas pensé que la question pouvait s'avérer génante. Si il avait vécud'horribles choses, il n'aurait surement pas envie d'en parler avec elle, et c'était tout à fait compréhensible.
Elle se leva pour la troisième fois et alla cette fois chercher une pomme car elle ne voulait plus de pain. Puis elle retourna s'assoir sur sa chaîse.

Il hésite un instant à lui parler de ses parents, et puis il renonce, détourne les yeux quelques secondes avant de répondre, tout sourire. Un sourire qui sonne faux, cette fois. Loupé, Dorian. Tu fais bien semblant, mais ce coup-ci...

Rien à voir avec Eliza, cependant, il n'a juste envie d'en parler à personne.

"Moi ? Non, non, moi, j'ai eu beaucoup de chance....... Et toi ? Quel est.... Ton pouvoir ?"

Il fini son yahourt, presque tranquille.... En apparence.

[J'file, <3]

Eliza avait remarqué qu'il avait un peu hésité à parler mais elle ne fit pas le rapprochement avec la question qu'elle lui avait posé.
De toute façon elle n'avait pas le temps de reflechir à sa. Il lui avait posé la question qu'elle redoutait d'entendre. Elle ne voulait pas qu'il est peur d'elle. Même si il était lui aussi un mutant, il serait peut être terrorisé par elle et ne voudrait plus l'approcher.
Elle décida de détourner la question pour gagner du temps.

"Et pourquoi ce serait moi qui te dirais mon pouvoir en premier. Dis moi le tien d'abord."

En attendant elle commençait déjà à reflechir à ce qu'elle lui répondrait.

*Je lui dis ou je lui dis pas?*

Il hausse les épaules, se jetant sur ses pieds pour aller jeter sa pot de yahourt vide. Son pouvoir ? Il lui fait toujours un peu honte, considérant que, finalement, il n'est pas bien impressionant. Mais il s'en fiche un peu. Peut-être qu'un de ces quatre il pourra projeter de l'énergie, comme la... première... fois. Il secoue la tête et répond, avant de replonger dans ses souvenirs:

"Il est pas bien impressionant. Je suis hyperactif. Une vraie pile électrique. Une batterie inépuisable."

Il referme la poubelle et s'appuie au placard d'à côté.

"Rien de bien génial, hein ?"

Eliza croqua dans sa pomme tout en reflechissant. C'était surement une bonne chose qu'il soit comme une batterie inépuisable, il ne tomberait peut être pas dans les pommes si elle le touchait... mais elle préférait ne pas tenter l'expériance, c'était un peu trop dangereux pour lui et elle n'avait aucune envie de voir se qu'il y avait dans sa tête.

Maintenant qu'il lui avait dit son pouvoir, elle était obligée de dire le sien.

*Autant dire la vérité tout de suite, comme ça il ne sera pas surpris le jour où il me touchera. En même temps, il risque de ne jamais me toucher si je le lui dit. Mais c'est moins dangereux pour lui, il faut que je lui dise.*

Elle prit une grande inspiration.

"Mon pouvoir est... un peu dangereux on va dire. En fait, quand je touche quelqu'un j'absorbe son énergie, mais aussi ses pensées et ses souvenirs. Je n'arrive pas encore à le contrôler, alors il ne vaut mieux pas que tu me touches, sauf si tu veux que je sache tout ce qu'il y a dans ta tête."

Elle l'observa, un peu nerveuse, guettant sa réaction.

Il la regarde un instant. Manifestement, elle, elle est torturée par son pouvoir. Doucement, il finit par répondre, comme pour la rassurer:

"...Tu sais, ici, il y a une jeune fille très solitaire, très sombre, qui a un pouvoir extrêmement dangereux... Elle est un peu comme la gorgone des mythes, sauf qu'elle, elle ne transforme pas en pierre à chaque regard. Elle tue."

Terrifiant, en réalité. Mais c'est pour signifier à Eliza qu'ici, les gens ont parfois des pouvoirs terribles.

"...Et puis chaque pouvoir peut-être destructeur et terriblement dangeureux... Même... Le mien."

Les deux derniers mots ont été prononcés à voix basse, comme s'il avait terriblement honte.

Apparemment elle n'était pas la plus dangereuse au sein de l'institut. Elle était un peu soulagée d'entendre Dorian lui raconter l'histoire de cette fille qui arrivait à vivre normalement ici.
Mais pourquoi Dorian disait il que son pouvoir était dangereux? Il ne lui avait peut être pas tout dit.

"En quoi ton pouvoir est il vraiment dangereux? Tu ne m'as pas tout raconté à ce sujet?"

Elle continua à manger sa pomme, le fixant de son regard un peu rêveur qui semblait moins voilé qu'à l'habitude.
Elle n'avait jamais éprouvé d la curiosité et ne lui avait posé la question que pour continuer de discuter avec lui. Mes au fond d'elle, la toute petite partie de joie et d'innocence qui survivait voulait savoir la vérité.

Il détourne le regard, troublé. Il ne dira rien à ce sujet. C'est quelque chose que personne ne sait, ici.

"...Je sais pas. C'est une possibilité."

Eliza avait peut être vécu enfermée dans une maison toute sa vie, elle avait suivi une éducation tout à fait normale et n'était pas complètement débile.
Elle voyait bien que Dorian lui cachait quelque chose mais il avait tout à fait le droit d'avoir des secrets, elle n'allait pas l'obliger à tout lui raconter par la force ni le toucher pour savoir se quil tentait de cacher . Il était libre.

"D'accord, c'est juste une possibilité, mais ce serait très rare que ça arrive de toute façon, j'en suis sure."

Elle lui sourit, de moins essaya car elle n'était pas douée dans ce domaine là.

"Au fait, tu sais combien d'élèves il y a à peu prés dans l'école?"

Il est soulagé qu'elle lâche l'affaire. Il tente de le dissimuler, quand même.

La question d'Eliza le surprend. Là, ça demande réfléxion, combien sont-ils, au juste ?

"Une grosse centaine ? Probablement plus. On doit tourner autour des cent vingt élèves, actuellement."

Beaucoup, beaucoup de monde, oui.

Eliza fut un peu étonée de la réponse de Dorian. Elle n'aurait jamais pu imaginer qu'il y avait autant d'élèves dans l'institut, il parraissait assez petit vu de l'extérieur et dans les journaux.

"Et à l'extérieur, dans la ville, il y a beaucoup de mutants aussi?"

Elle avait entendu parler dans des journaux que des mutants très dangereux faisaient la loi dans la ville où se trouvait l'institut. Mais peut être que c'était faux.

"Enormément. On dirait presque que cette ville agit comme un aimant. Mais je vois à quoi tu sembles penser. Les journaux ont beaucoup parlé de cet endroit en négatif, comme un lieu sombre où des mutants extrêmement dangereux faisaient leur loi... C'est de l'exagération journalistique. Des conneries. Ici, les gens qui font la loi le font dans l'ombre, comme partout ailleurs, et il y a, certes, des mutants dans leurs rangs, mais la mafia comporte son quotat d'humains. Comme exactement n'importe où dans le monde."

Il a parlé sans colère, sans morgue, il a expliqué, c'est tout. A deux heures et demies du matin, il a du mal à faire mieux, toute pile qu'il soit.

Apparemment la presse avait encore raconté n'importe quoi et tout le monde y croyait sans se poser de questions. Elle se souvenait que ça avait commencé dés l'ouverture de l'institut, les médias avaient utilisés la peur des gens pour les faires acheter leurs articles, comme toujours.

"Je vois, ça doit être très problématique d'avoir les médias sur le dos.
mais il n'y a pas beaucoup de mutants vraiment dangereux qui agissent seuls dans cette ville n'est ce pas?"

Elle voulait être sure de ne pas avoir à utiliser systématiquement son pouvoir quand elle sortait de l'institut pour prendre un peu l'air frais.