Rencontre désastreuse

Eh voilà, ce qui devait arriver arriva. Ses avancement dans sa recherches sur l'explication du chargement énergétique des objets par le touché de certains humains affectés d'une mutation sur un gène X avait atteint une bonne envergure. Son professeur, pour qui Ken n'a que de l'admiration, a jeter un premier regard sur son travail. Les résultats étaient très poussés et c'était au delà de ce qu'il s'attendait. De plus, la recherche avançait à une telle vitesse considérant le matériel qu'il a emprunté. Avec la lecture complète à ce jour, il en est arriver à la conclusion qu'il avait un cobaye possédant ces pouvoirs. Il organisa donc une rencontre.

Il frappe à la porte du bureau et entre en même temps. Il est impatient d'entendre la réaction de son mentor face à ces recherches.

"Alors, M. St-Louis, vous vouliez me voir!"

*Il ne peut qu'avoir de bon commentaire!*

Il lève les yeux lentement sur le jeune homme. Comme à l'habitude, il affiche un visage vide et morne. Devant lui se trouve le dit document qu'il a pris le temps de lire en entier.

"Oui..." toujours sur le même ton de voix. "Tu sais, quand j'ai accepter ton sujet de recherche, je m'attendais à deux choses; soit que tu échoues monumentalement et t'humilies ou soit que tu réussis la ou les autres ont échoués et, à toi la gloire... Mais à la lecture de ton projet, je dois te demander de l'interrompe. On ne peut se permettre que tu utilises un cobaye..."

*S'il fallait que la nouvelle se répand... les émeutes qu'il y aurait dans la communauté mutante.*

"J'espère que tu me comprend bien!?"

S'étant avancer sur ces coudes.

Les yeux gigantesques! Il comprend très bien la situation, mais tente quand même sa chance.

"Mmm... msieur... c'est que le cobaye... en fait c'est qu'il est très coopérant... je veux dire que c'est de son plein gré!"

*Non non non non! Pas maintenant! Je ne peux pas tout perdre maintenant*

Il a les yeux plein d'espoir. Il ne veut pas renoncer à ce qu'il juge comme le projet de sa vie.

Il baisse les yeux et soupire.

"Je n'en doute pas, mais c'est hors de question. Cette décision n'est pas que de moi. L'université ne peut se permettre une aussi mauvaise publicité."

*Et courir le risque que c'est mutants reviennent m'embêter? Non merci!*

Il se lève et le regarde droit dans les yeux.

"C'est une décision et non une suggestion. Tout autre projet étant relié à tes recherches te fera échouer... Est-ce bien clair?"

Pris de désarrois, il se lance avec l'espoir que la décision sera réviser.

"Non vous n..."

Il est déjà interrompu d'un geste brusque de son mentor. C'est alors qu'il baisse les yeux et dit tout doucement.

"C'est moi... c'est moi le cobaye..."

Avec les instruments qui lui fournissent, il ne peut se permettre de les perdre et de laisser couler. Il a craquer.

La bouche ouverte les yeux vides, il semble paralysé. Après un brève instant qui semblait interminable, il se recale dans son sofa la bouche toujours ouverte. Au moment que sa bouche se referme, on peut maintenant lire le désarrois dans son visage. Tout en se frottant les yeux de sa main et en évitant tout regard direct;

"Tu ne peux terminer tes études ici.... t'es... Tu es renvoyer de l'université."

!!!!

*!!!*

"Ququoi!?!"

Il a les mains à plat sur le bureau du maitre, debout, il lui fait front; on vient d'attaquer ce qu'il aime.

"C'est quoi là!!?!! Parce que je me suis utiliser comme cobaye pour mon projet je suis viré? C'est ça?!"

Scandalisé, le volume de sa voix est maintenant à la limite du cri.

Il se lève en évitant les regards et se dirige vers la porte.

"Non... c'est parce que tu es un mutant que tu es renvoyé."

*Je m'excuse Ken, mais si je fait de toi un de mes meilleurs élèves, ils se feront un plaisir de te faire souffrir...*

Il quitte son local. Il a besoin d'air frais. Il sait qu'il a pris la bonne décision, mais cela lui brise le coeur de devoir le faire.

*Comment!?!*

La rage monte rapidement. L'illusion qu'il s'était fait du monde se dissipe et ce qui en reste ne vaut pas la peine d'exister. Ce qui lui paraissait juste n'est plus que de la foutaise de parure qui ne sert qu'à cacher une montagne d'engrais. Paul ne sais pas ce qu'il vient de relâcher sur le monde, il vient de créé un être qui se déchaînera sur tout ceux qui, selon lui, ne méritent pas le bonheur qu'ils ont.

C'est alors que l'on peut voir le grand bureau sur le quel il est appuyé s'illuminé d'un bleu aveuglant. Ayant suffisamment ragé sur place il sort, M. St-Louis est déjà loin. Ken se dirige vers la sortie tout en passant ses mains sur les murs laissant sa trace. Plus il avançait, plus la violence des explosions augmentait. Il y prenait plaisir, il libérait sa colère. L'alarme de feu à sonnée, il s'est enfui à la marche sans difficulté, à cette heure, personne n'a de cours et très peu restent dans ce pavion. Quel chance, considérant son état, il y a de grand risques à y rester.

Les mains dans les poches, la tête pleine, il est en route vers son appartement pour packter son stock et disparaitre pendant un bout.

Rapidement, la nouvelle est diffusée sur les ondes. Sans même avoir mis les pieds chez lui, il entend à la radio les dires des animateurs qui le paralyse. Il comprend rapidement ce qui c'est passé et qui est derrière tout ce boucan. Il soupire en secouant lentement la tête.

*Ken...*

[Sujet terminé]