Avec Fernandez

attend qu'elle s'approche de lui pour lui dire:

" Vous êtes de toutes beauté! "

la regarde et gloupsi (nouveau verbe).

" Tout à l'heure aussi, bien sûr. "

Elle sourit, peste intérieurement contre ses joues qui s'empourprent sous le compliment et désigne la porte.

"Merci, vous n'êtes pas mal non plus mais... Si on y allait ? Je n'aime pas l'attention que provoque un simple diner par ici..."

" Et encore vous n'avez pas vu Bri. "

lui ouvre la porte et l'invite à sortir.

" Attendez moi là, je vais chercher la voiture."

[de quoi, vous n'avez pas vu Bri?! è___é Va mourir en enfer!]

Elle attend, donc. Déjà morte de froid.

[J'propose qu'on se venge de ce vilain qui fait que des sales réfléxions sur les persos des autres en leur absence .]

[ vous n'êtes pas tendre non plus parfois... -_________- tire la tronche]

arrive avec la voiture, y sort, ouvre la portière, l'invite à rentrer, retourne à sa place et commence à rouler

[ ]

Elle cherche quelque chose à dire pour rompre le silence, évitant de repenser à la sensation des lèvres de Noah sur les siennes. Ca faisait tellement longtemps qu'elle en avait fini par laisser ses barrières retomber...

"...Qui est cette Bri, que vous avez évoquée ?"

" Une étudiante drôle qui est parfois trop curieuse. Elle est un peu le maillon qui détend les autres élèves."

Elle hoche la tête. Cela ne l'a pas emmenée bien loin. Et puis il y a toujours ce baiser. Trop bref pour signifier quoi que ce soit, trop long pour ne pas se mettre entre eux.

"...Je vois."

" Je voudrais m'excuser à nouveau pour le baiser de tout à l'heure. "

* t'excuser c'est t'abaisser à l'amour or tu l'as dit toi même "l'amour c'est pour les cons"*

* suis je con ?*

Ca lui brûle les lèvres. Sort sans qu'elle n'y ait réfléchit:

"....Pourquoi m'avoir embrassée si c'était pour le regretter ensuite ?"

Elle ne quitte pas la route, droit devant, des yeux. Pour une fois, elle ne rougit pas.

" Je ne regrette pas le geste * quoi que* . Je regrette le fait d'avoir pu vous géner. "

Elle reste muette, sans savoir quoi dire. Elle n'est pas faite pour ce genre de relations, elle est nulle.

"Vous savez, je ne suis pas le genre de fille que vous pourriez allonger dès le premier soir."

Elle a lâché ça un peu abruptement.

regarde la route et décide lui aussi de mettre les choses au clair

" Je déteste l'amour. "

bonne soirée en perspective

Elle ne répond rien.

"Alors je me suis fait des illusions une fois de plus."

Elle ajoute, quelques secondes plus tard:

"Peut-être ferions nous mieux de rentrer."

Elle, elle croit à l'amour. C'est bête, mais elle attend le grand. Et la dernière fois qu'elle y a cru, elle s'est brûlé les ailes. Pourtant, elle y croit encore.

" Quand j'invite au restaurant une jeune femme, je ne rentre jamais sans l'avoir inviter. "

se tourne vers elle puis regarde la route

" Je déteste l'amour parce que ça fait mal. Parce qu'avoir souffert une fois ne donne pas envie que ça recommence. C'est égoiste. "

s'arrête d'un coup sec sur le bas côté de la route qui est proche du manoir

"Pourtant... L'être humain est de ceci fait qu'il a beau tomber mille fois, il trouvera toujours la force de se relever mille-et-une, non ?"

Doucement, elle se penche vers lui. Complètement sous le charme de cet homme blessé qu'il a l'air d'être.

" Il arrive parfois qu'entre la millième et la mille-et-unième fois, l'être humain s'essouffle et tombe de fatigue. Alors il attend un secours et s'éloigne de temps à autre de la prochaine fois."

"Et si jamais le sauveur survient ?"

Magnétisée.

Elle reprend sa position, presque déçue. De toute façon, c'est mieux pour tout le monde. Détendant ses épaules, elle demande, refusant de laisser un silence gênant s'installer:

"...Finalement, ce restaurant ?"

Elle ne se souvient plus trop de ce dont il lui a parlé...

calme, serein

" Asiatique, nous avons dit je crois bien. "

Tout son contraire, donc. Elle, elle bouillonne intérieurement. Elle ne sait absolument pas quoi dire. C'était stupide, aussi... Une très mauvaise relation qui démarre, non ? Est-ce qu'on peut vraiment construire sur un truc aussi instable ? Elle retient un soupir.

"...Oui, j'avais oublié vos sushis."